La parabole du Bon Samaritain (voir doc ci-joint) nous introduit devant notre propre responsabilité vis à vis du monde.
Lorsque les religieux passent devant le pauvre souffrant alors qu’ils portent en eux les marques du Service Divin, ils passent à côté du Créateur lui-même et se détournent de Lui sans le savoir.
Leur fonctionnalité, leur préoccupation, leur emploi du temps chargé (ne reconnaissons nous personne ?) au service de la vie liturgique les aveuglent.
La vie liturgique n’a de sens que pour convertir les désirs humains et réceptacles de la Grâce du Créateur qui est l’Amour Infini au delà de tout entendement.
Elle doit permettre de voir Dieu dans le monde et non de l’ignorer sinon cela ne sert à rien, au contraire cela porte un contre témoignage.
Cette parabole nous rappelle la maladie dont est atteinte toute forme de religiosité lorsqu’elle n’est pas convertie en Action de Grâce.
Nous voyons combien il est difficile de passer du monde « religieux » (formalisme humain) au monde « spirituel » (conversion à Dieu).
Les religions du monde restent souvent attachées à la première attitude, plus accessible et pervertissent ainsi l’objectif spirituel de leur action (voir Dieu) en contre-témoignage du service divin.
Il n’est pas aisé de passer de la vie religieuse à la vie spirituelle et pourtant l’une n’a de sens que parce-qu’elle est accomplie par l’autre.
Nous sommes piégés par nos obligations mondaines liées au pouvoir et à la culture ainsi enlisés dans les dépendances du monde.
Notre effort quotidien est pourtant d’accomplir cette conversion pour ne pas passer à côté du Christ sans Le voir…