Session alémanique 2017

Nous avons été invité, à l’occasion du 500 ème anniversaire du début de la réforme protestante, a participer à une soirée de présentation de l’icône de la Miséricorde peinte pour la communauté protestante de Fribourg en Allemagne. Cette soirée était organisé par Gisèle et Hans, couple mixte catholico-protestant qui se sont rencontrés à Taizé et commanditaire de l’icône.

Cette dernière, inspirée de l’icône réalisée pour la communauté de Taizé en Bourgogne, a été peinte sur un support minéral avec la technique de la fresque. L’idée est de proposer aux communautés protestantes une forme d’image dépouillée de sa superficialité en allant le plus à l’essentiel. Nous pouvons en effet par l’image affirmer la Résurrection de la chair et aucun élément de la confession de foi des chrétiens ne s’y oppose. Au contraire, dans un siècle où la tendance est de mettre le « corps de côté » il est important de rappeler par l’image chrétienne que la personne (corps, âme ,esprit) est appelée a ressusciter.

l’amitié franco-orthodoxe allémano-protestante

Nous avons ensuite retrouver le groupe de Rosheim dans lequel sont mélangés apprentis iconographes de notre atelier et de l’atelier St André Roublev de Strasbourg.de la soeur Ikuko. C’est toujours une grande joie de sentir que l’icône peut réunir les chrétiens séparés et que la contemplation du Verbe de vie ainsi que la conception créative de la génèse de l’icône peut autant rassembler.

Le groupe entourant soeur ikuko devant la mère supérieure bénédictine Marie Pierre

Le groupe composé de personnes issues de diverses origines (russe, vietnamienne, hongroise, slovaque, japonaise, française, allemande …) a travaillé de manière assidue pendant 4 jours. Le temps de travail était entrecoupé par les offices de la communauté des sœurs bénédictines de Rosheim qui nous accueillaient.

le Corps du Christ est comme une chrysalide vidée de la mort qui nous permet de participer à la Divinité

Nous avons eu la bonne surprise d’accueillir le passage de Radegonde, Michèle et Danièle du groupe de Fontenay. Radegonde a retrouvé sa « consoeur » Radegonde, une soeur bénédictine rwandaise de la communauté, dont l’histoire et les liens nous ont rapproché (voir article de la session 2015 de Rosheim)

Le père Daniel, prêtre orthodoxe de Strasbourg, est venu spécialement, à la fin de la session, célébrer dans l’église du monastère, un office de bénédiction des icônes.

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