Nous œuvrons à la Gloire de Dieu et à Sa Représentation par l’image.
Notre effort consiste à nous rapprocher le plus de Sa Ressemblance. C’est pourquoi il doit s’effectuer de manière picturale mais surtout spirituelle.
Le temps du carême est propice à cette activité. Elle demande profondeur, disponibilité intérieure et éloignement de la dispersion : cela fait partie des objectifs du carême.
Le groupe d’une quinzaine d’apprentis iconographes de tous niveaux de Strasbourg, qui s’est créé grâce à l’organisation de soeur Ikuko, de son atelier et de sa fraternité de Jérusalem, se retrouve une fois par an.
Cette rencontre permet un approfondissement des efforts fournis tout au long de l’année.
Nous rappelons l’importance du dessin avant d’aller peindre sur la planche.
Les efforts réalisés à ce stade du travail sont fondamentaux.
Il faut toujours se rappeler que l’image sacrée « apparaît », qu’elle demande une attitude d’ouverture intérieure et que jamais l’icône n’est reproduite sur la planche sans en avoir fait le dessin mémorisé et non copié.
Il en va de même pour la prière : on ne la répète pas « bêtement » mais on la fait sienne.
C’est seulement dans ces conditions qu’il est possible d’envisager des projets de grande envergure qui dépasse le cadre bien défini de nos repères académiques à partir du moment où ils ne perdent pas le langage universel.