La Paix est un don de Dieu Difficile de se le procurer ….
En ces temps de réconciliation après de grandes souffrances dues à la dernière guerre mondiale, prions pour que tous les conflits cessent dans le monde.
La Russie fête aujourd’hui la fin de la dernière guerre mondiale (un jour plus tard que chez nous) Notre famille et la présence de Ludmilla, fondatrice de l’atelier St Jean Damascene, en cette terre de France était du à la déportation liée à cette guerre. En fait sans cette guerre notre atelier n’aurait pas été fondé… Ludmilla (traduction de « Lumière ») a été enterrée ce même jour 9 mai 2014.
Nous sommes allés à l’issu de la liturgie de ce dimanche du « doute de Thomas » nous recueillir sur sa tombe, celle de sa mère Anna aussi déportée, son mari Lucien aviateur qui a ramené Ludmilla et Anna en France et Marie-Noelle (premier enfant née de l’union avec Pere Nicolas) qui s’est endormie dans le Seigneur le 8 novembre dernier à la veille de la date anniversaire de l’armistice de la première guerre mondiale (date de naissance du père Jean-Baptiste).
A la liturgie nous avons prier pour tous les défunts de la dernière guerre.
Des souvenirs lointains et récents, violents émouvants.
Notre atelier continue à témoigner de cette Paix « qui surpasse toute intelligence » comme le scande le psalmiste et qui nous nourrit au-delà de nos défauts et défaillances.
Celle qui nous permet de surmonter les épreuves de la division humaine, des tentations et des attaques de l’ennemi.
L’icône est le lieu de la Paix qui est intrinsèquement liée à la liturgie.

La Chapelle de tous les Saints (dans laquelle nous avons pu célébrer les vêpres de la Résurrection ce samedi) donnée par nos amis russes (métropolite Antoine de Kiev et Sergei Ilinsky de bienheureuse mémoire) avec la contribution de l’atelier marque notre histoire en cette terre.

Les icônes que nous peignions tentent de réunir le Ciel et la terre ( icône en cours du groupe Vercors)

et nous rappellent que Dieu nous a appelé à être ses témoins lumineux au service de la Vérité comme l’était Ludmilla ( ci dessus photo de sa tombe avec la fresque de l’iconographe russe le hiéromoine Ambroise Gorelov au cimetière du village)