Halloween

Fête des morts ou des vivants ?

L’ampleur que prend cette cérémonie nous rappelle que la société occidentale n’est pas « athée » au sens profond du terme. Elle a mis de côté les pratiques religieuses mais elle ne sait toujours pas comment se situer face à la mort.

Elle veut nous faire croire (ou se faire croire à elle même) que le destin de l’homme se réalise dans le confort matériel mais qu’advient-il quand survient la mort ? Est-ce la fin de toute chose ?

La pratique de la fête d’Halloween luit permet de stigmatiser ce vide en remplissant la mort (l’Hadès) par la célébration même de celle-ci. Comble du paroxysme, en engloutissant dans ses entrailles le néant elle en fait un évènement commerciale qu’elle peut à nouveau digérer en l’effaçant dans son ivresse boulimique.

Notre petite chapelle de Tous les Saints (fête véritable de la Toussaint) située au pied du Vercors semble bien seule au milieu de ce charnel vacarme.

Dans le silence et la solitude, elle n’en est pas moins remplie de la communion des Saints. Invisibles à nos yeux, ils n’en sont pas pour autant absents.

Elle est comme une « base militaire » des amoureux de Dieu qui continue d’intercéder pour la réunification du Ciel et de la Terre !

Vos témoignages

  • Ruth Alvarez 30 octobre 2014 17:52

    Merci Jean Baptiste de nous amener à réfléchir plus profondément et sereinement face à la mort.Moment auquel nous devions tous nous préparer chaque jour et « être prêts » pour ce passage mystérieux et lumineux ! selon ma foi. Merci aussi de prier dans cette belle Chapelle du Vercors pour tous nos saints qui ont rejoint la Maison du Père. En communion de prière. Ruth

  • Valukhova 29 octobre 2014 16:33

    Merci Jean-Baptiste de cette belle définition de la Fête d’Halloween que tout le monde ne comprend, sans aucun doute, pas de la même manière, si on ne leur explique pas.

    Chaque année, trois-quatre gamins viennent frapper à ma porte et, si je n’ai pas de bonbons comme c’est de coutume de leur offrir, ils repartent avec un ou deux, même trois pots de confitures de ma composition (fruits bio du verger de feu ma belle-mère).

    Je pense souvent à votre chère maman, Ludmilla, bienheureuse sûrement et protectrice de ses chers enfants et petits-enfants. Tout récemment, j’ai retrouvé un petit mot d’elle où elle me parlait d’amitié, comme un bien précieux.

    Je vous embrasse affectueusement. Michèle

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