Hommage à Ludmilla

Le temps qui passe nous fait prendre de plus en plus conscience du caractère éphémère de notre vie.

Quoi que nous fassions, notre route passe toujours par la mort.

Comment appréhender cette étape ? Comment nous préparer à cette épreuve ?

Le mieux, selon les Pères, est de ne pas écarter cet évènement de notre quotidien. Nous refusons de mourir et pourtant ce passage est inéluctable. Certains moines, afin de se fortifier dans le souvenir de la mort, ont conservé un crane dans leur cellule ou encore ont utilisé un cercueil comme sommier.

Cela ne doit pas nous faire tomber dans le pessimisme car « la mort n’a plus d’empreinte sur nous » (office des défunts) car le Christ est ressuscité !

Cette nouvelle est le début de l’annonce de la Bonne Nouvelle (traduction du grec « évangile »).

Quand nous témoignons de notre foi en Jésus Christ, nous annonçons sa mort et sa Résurrection et nous annonçons notre propre mort et notre résurrection !

La vocation catéchétique des chrétiens n’est pas de faire adhérer les personnes à un dogme mais de les faire participer à un mystère ( du grec « mysterion » sacrement).

Ainsi, quand survient la séparation de la chair, nous sommes soumis à l’examen de notre propre foi. Crois-je réellement à la Résurrection ? Quel est le contenu de ma foi ?

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