« Gloire à Dieu au plus haut des cieux ! »

Sous un soleil radieux, se croyant au beau milieu de l’été, nous avons accompagné Ludmilla dans sa dernière demeure « là où le chant des anges ne cesse jamais, là où il n’y a ni larmes ni gémissements » (office des défunts).

L’assemblée réunie en grand nombre, éparpillée devant la chapelle ou serrée à l’intérieur, était en complète communion avec Ludmilla. C’était comme si invisiblement cette dernière, quittant son corps terrestre, nous invitait à célébrer la joie de la rentrée dans la demeure de Dieu.

Tout le monde était ému et les témoignages étaient là pour le confirmer.

Les lettres de Monseigneur Antoine métropolite de Kiev, du père Marc Antoine Costa de Beauregard, du père Philippe Blanc de la cathédrale de Fribourg et de la comédienne Juliette Binoche affirmaient la profonde amitié qui résonnait dans les cœurs de chacun.

Nous avons prié, nous avons entouré le corps de Ludmilla, nous nous sommes tous réunis, nous avons pleuré en regardant ce corps dépourvu de vie.

Après la lecture de l’Evangile, Monseigneur Paul évèque de Trachia a lu un témoignage trés émouvant qui comptait quelques extraits du riche parcours terrestre de Ludmilla :

« Toute la vie de Ludmilla est un témoignage constant de la Croix et de la Résurrection. Elle fût parmi ceux à qui Dieu a donné de rayonner une sorte de joie spirituelle naturelle. Oui, Ludmilla était de celles-là. Toute sa vie elle a assumé sa paralysie, sa maladie, et en même temps elle a porté la Joie de la Résurrection qu’elle a su partager avec autant de personnes, comme en témoigne la foule qui s’est déplacée aujourd’hui. » (la totalité du texte a été imprimée sur livret vous pouvez vous en procurer en faisant la demande à l’atelier).

Après les longues hymnes de méditation psalmodiées et le dernier baiser fait à Ludmilla, le cercueil était fermé.

L’archimandrite Placide Deseille, supérieur du monastère orthodoxe St Antoine le Grand à St Laurent en Royans, a clôturé la célébration en rappelant le sens liturgique de la mort terrestre et de l’attente de la Résurrection ; Monseigneur Marchand, évèque catholique émérite de Valence, a lui exprimé son admiration à l’égard de l’œuvre réalisée par Ludmilla tandis que monsieur Sergueî Ilinsky, ami de Russie, a affirmé que c’est seulement maintenant qu’il s’apercevait que Ludmilla avait des rides tant, durant toute sa vie, son visage rayonnait.

Il a rappelé, pour résumer la vie de Ludmilla, cette phrase de St Séraphim de Sarov :

« sauve-toi toi même et des millions autour de toi seront sauvés ».

Vos témoignages

  • "Gloire 14 mai 2014 16:22, par hubert et Louise Coudane

    La lecture du message ns permet de penser que nous étions à vos côtés pour accompagner Ludmilla. Sa vie fut exemplairs,enfant, quand elle s’appuyait sur « Joséphine » et "Marie-Louise pour aller à l’école, et, plus tard pour langer Jean-Baptiste et Marie-Noelle. Je la revois, le jour de son mariage avec Roger Que de souvenirs, partagés avec Jean, Alice,puis Lydie ,et Lucien, et notre chère, chère Annie ! L’icone offerte à « notre » Annie pour son mariage témoigne du talent de « notre » Louise Notre profonde amitié à tous Hubert et Louise Coudane

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